Vous n'êtes pas identifié(e).
Merci beaucoup Aqua & max40c!
Nous pouvons encore ajouter des résultats des Jeux Olympiques d'Hiver de 2014 (Sochi) et de 2018 (Pyeongchang), parce que les résultats des Jeux Olympiques d'Hiver de 2002 (Salt Lake), de 2006 (Turin) et de 2010 (Vancouver) étaient comptés comme des courses IBU.
1. Anastasiya Kuzmina 338 (8)
2. Darya Domracheva 316 (8)
3. Viktoria Vitkova 238 (8)
4. Laura Dahlmeier 232 (7)
5. Anais Bescond 229 (8)
6. Tiril Eckhoff 226 (8)
7. Kaisa Mäkäräinen 200 (8)
8. Dorothea Wierer 191 (7)
9. Viktorya Semerenko 163 (8)
10. Gabriela Koukalova-Soukalova 152 (4)
11. Teja Gregorin 144 (4)
12. Tora Berger 137 (4)
13. Valentyna Semerenko 141 (7)
14. Marie Dorin-Habert 139 (6)
15. Franziska Hildebrand 96 (5)
16. Olga Zaiseva-Augustin 77 (4)
17. Andrea Henkel 45 (4)
18. Magdalena Gwizdon 13 (6)
Les résultats des deux Jeux Olympiques d'Hiver ne changont rien aux positions du classement.
En points on peut remarquer une amélioration de 0.53 (Anastasiya Kuzmina) jusqu'à une altération de 0,37 (Laura Dahlmeier)
Le classement avec les résultats des deux Jeux Olympiques d"Hiver de 2014 et de 2018:
1. 39,27 (39,64-0,37) Laura Dahlmeier (4870/124)
2. 39,02 Magdalena Neuner (5697/146)
3. 35,94 (35,88+0,07) Gabriela Koukalova-Soukalova (4529/126)
4. 34,96 (34,80+0,16) Darya Domracheva (8460/242)
5. 30,58 Kati Wilhelm (7034/230)
6. 30,41 Helena Ekholm-Jonsson (4653/153)
7. 30,15 (30,27-0,12) Kaisa Mäkäräinen (10461/347)
8. 29,92 (29,39+0,53) Anastasiya Kuzmina (5775/193)
9. 29,52 (29,45+0,07) Tora Berger (7469/253)
10. 28,33 (28,50-0,17) Olga Zaitseva-Augustin (6375/225)
11. 28,24 (28,46-0,22) Andrea Henkel (9037/320)
12. 28,14 (28,17-0,03) Dorothea Wierer (5656/201)
13. 27,99 Olga Medvedtseva-Pyleva (4078/167)
14. 27,69 (27,81-0,12) Marie Dorin-Habert (6202/224)
15. 26,76 Martina Beck-Glagow (5780/216)
16. 25,63 (25,50+0,13) Tiril Eckhoff (4485/175)
17. 25,20 Sandrine Bailly (5595/222)
18. 24,87 Anna Carin Zidek-Olofsson (4949/199)
19. 22,93 (23,03-0,10) Franziska Hildebrand (4403/192)
20. 21,06 (20,80+0,26) Anais Bescond (4971/236)
21. 20,69 (20,71-0,02) Viktorya Semerenko (4387/212)
22. 20,57 (20,34+0,33) Veronika Vitkova (4754/230)
23. 19,38 (19,36+0,02) Valentyna Semerenko (5058/261)
24. 12,78 (12,49+0,29) Teja Gregorin (4027/315)
25. 10,37 (10,51-0,14) Magdalena Gwizdon (3932/379)
Dernière modification par Eurycantha999 (15-04-2020 16:46:46)
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Ce site était probablement déjà connu de vous tous, mais je viens de le découvrir :
Absolument fabuleux.
Since 2014-2015.
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Tout comme je l’avais fait l’année dernière avant d'attaquer le second semestre, j’ai essayé d'analyser l’évolution des athlètes par rapport à la saison 2019/2020, en ski et en tir, pour essayer de comprendre l’évolution des classements généraux. J'ai étudié les 15 premiers athlètes des classements généraux finaux de la saison 2019/2020 et les 15 premiers des classements généraux actuels.
Femmes
Classement général
Tout d’abord, l’évolution du classement général, avec toutes les athlètes du top 15 final de la saison dernière et du top 15 actuel :
J’ai bien évidemment retiré Kaisa, qui n’est plus parmi nous, tandis que pour Anaïs Chevalier, j’ai comparé avec sa saison 2018/2019 (vu qu’elle était absente la saison dernière).
Ce qu’on peut déjà noter, c’est que toutes les athlètes du top 8 2019/2020 se sont maintenues dans le top 15, tandis que toutes les autres (hormis Davidova) se sont faites éjectées. Ces dernières sont d’ailleurs affichées en rouge vif, caractérisant une forte chute au classement. Elles ont perdu leur place notamment du fait de :
- L’explosion d’Alimbekava, E. Öberg et Knotten.
- Les relatives bonnes progressions de Hauser et Persson.
- Le bon retour d’Anaïs Chevalier.
Ainsi, le fait que certaines athlètes soient en rouge vif ne veut pas forcément dire qu’elles ont toutes fortement régressé, mais simplement que d’autres athlètes sont devenues meilleures qu’elles. Bien évidemment, cela dépend des cas, et certaines athlètes ont effectivement régressé. C’est ce que les graphiques suivants vont nous permettre de voir.
Graphiques d’évolution des athlètes
Pour l'étude détaillée, voir lien ci-dessous, sinon voir plus bas pour les graphiques de résumé :
https://zupimages.net/up/21/01/kaeq.png
Explications des graphiques (de haut en bas et de gauche à droite) :
Points/course : nombre moyen de points CdM engrangés par course. Plus ce nombre est élevé, mieux c’est.
Différentiel de points/course : différence entre le nombre de pts/course 2020/2021 et le nombre de pts/course 2019/2020. Un athlète dans le négatif signifie qu’il gagne moins de points que la saison dernière et qu’il est donc susceptible de dégringoler au classement général. Plus ce nombre est élevé en positif, mieux c’est.
Différentiel du niveau de ski : nombre de points de pourcentage de ski gagnés/perdus par rapport à la saison dernière. Un pourcentage négatif signifie que l’athlète est plus rapide que la saison dernière. Plus ce pourcentage est élevé en négatif, mieux c’est.
Différentiel de temps engendré par le ski : nombre de secondes gagnées grâce au ski (par rapport au niveau de ski de la saison dernière) sur un sprint de 7.5 km ou 10 km. Plus ce nombre est élevé en négatif, mieux c’est. Calculé sur une base de vitesse moyenne égale à 21.5 km/h pour les femmes et 25 km/h pour les hommes.
Différentiel du pourcentage au tir : nombre de points de pourcentages gagnés/perdus au tir par rapport à la saison dernière. Plus ce nombre est élevé en positif, mieux c’est.
Différentiel de temps engendré par le tir : nombre de secondes gagnées grâce au tir (par rapport à la saison dernière) sur un sprint de 7.5 km ou 10 km. Plus ce nombre est élevé en négatif, mieux c’est. Calculé sur une base de temps de parcours de l’anneau de pénalité de 25 secondes pour les femmes et 21 secondes pour les hommes.
Différentiel de temps : nombre de secondes gagnées (par rapport à la saison dernière) sur un sprint de 7.5 km ou 10 km grâce à la combinaison du ski et du tir. Plus ce nombre est élevé en négatif, mieux c'est.
Influence relative du ski et du tir sur le différentiel de performance : il permet d’apprécier le détail de l’évolution en ski et en tir des athlètes. L’axe horizontal représente l’évolution en ski tandis que l’axe vertical représente l’évolution en tir. Ex : les athlètes situés dans le quart haut droit du graphique sont ceux qui ont progressé en ski et en tir, ceux qui sont situés dans le quart bas droite du graphique sont ceux qui ont progressé en ski mais régressé en tir etc. Ainsi, plus un athlète est loin des axes SKI et TIR, plus sa progression/régression est importante dans la/les composantes en question.
Les tops
1/ Dzinara Alimbekava
Ce n’est plus un secret pour personne, c’est la révélation du début de saison, la meilleure progression en ski et en tir. Bien évidemment, il est plus simple de bien progresser quand on part du bas de tableau. Mais ce qui impressionne dans cette progression, c’est justement de regarder ses deux extrémités. Seule athlète étudiée ici qui présentait un pourcentage de ski positif (+1%) la saison dernière (c’est-à-dire un niveau de ski inférieur à la moyenne du circuit), Dzinara pointe actuellement à -5.6%, faisant d’elle l’une des 15 meilleures skieuses. Côté tir, elle n’est pas en reste, en passant d’un délicat 77% à 90% qui, là encore, fait d’elle l’une des meilleures tireuses.
Côté classement général, elle pointe à 36.2 points par course, soit 34.5 points de plus par course par rapport à la saison dernière. Seulement 15 points CdM accumulés en 2019/2020, et déjà 326 cette saison, après un trimestre seulement ! Enfin, il est intéressant de noter qu’elle a déjà pris le départ d’autant de courses cette saison que la saison dernière (9). Il sera donc intéressant de suivre si elle parvient à maintenir un niveau élevé sur un rythme nouveau et bien plus effréné.
Une progression presque trop belle, dont on a pu apercevoir les limites lors de la dernière semaine du trimestre. Sans doute a-t-elle surperformé sur les 3 première étapes et plus particulièrement en première semaine d’Hochfilzen. Néanmoins, il est certain que Dzinara a passé plus d’un cap sur ce premier trimestre.
2/ Elvira Öberg
On avait déjà entrevue toute l’étendue de son potentiel la saison dernière, Elvira se classe au second rang des meilleures progressions. Elle skie déjà plus vite que sa sœur Hanna, mais est surtout déjà dans le top 3 des athlètes les plus rapides, aux côtés des grandes Roeiseland et Eckhoff, actuellement à l’apogée de leur carrière. Au niveau du tir, Elvira propose également une évolution très solide, passant de 79.3% à 86.4%. Un pourcentage plus que suffisant quand on est l’une des trois meilleures skieuses. Tout cela est d’autant plus effrayant quand on sait qu’Elvira n’a que 21 ans et que le plafond n’est sans doute pas encore atteint...
3/ Karoline Offigstad Knotten
Karoline avait déjà montré une progression intéressante sur le premier trimestre de l’année dernière, avant de s’effondrer sur le reste de la saison. Comme pour Dzinara et Elvira, elle s’appuie sur de bonnes progressions dans les deux composantes du ski et du tir pour se hisser au troisième rang des meilleures progressions. Tout l’enjeu pour Karoline sera de maintenir, cette fois, ce niveau élevé tout au long de la saison.
4/ Lisa Theresa Hauser
Lisa a enfin passé ce cap au niveau du ski qui, je l’espère, devrait lui permettre d’accrocher un premier podium. Ces nouvelles qualités de skieuse se sont créées au détriment du tir (de 86.6% à 84.3%), bien que le différentiel soit faible et que sa progression en ski prévale largement sur cette légère régression au tir.
5/ Hanna Öberg
Au top en 2019/2020, Hanna parvient encore à progresser en ski et en tir. Une faible progression, car plus difficile de progresser quand on est déjà au sommet, mais qui lui permet d’enfin toucher du doigt les 90% au tir et de la placer parmi les 10 meilleures skieuses. De quoi sereinement jouer le général.
Les flops
1/ Monika Hojnisz et Paulina Fialkova
Une très forte régression pour des athlètes respectivement classées 12ème et 13ème en 2019/2020 et 10ème et 6ème en 2018/2019. Davantage marqué chez Paulina que chez Monika, leur niveau de ski en pourcentage flirte désormais avec le 0%, tandis que le pourcentage au tir de Paulina est plus que catastrophique (60%). Ces chiffres sont toutefois à prendre avec des pincettes pour Paulina puisque celle-ci n’a pu participer qu’aux deux sprints d’Hochfilzen (sur lesquels elle n’a pas réussi à marquer de point), et elle était certainement moins en rythme que celles qui arrivaient de Kontiolahti avec déjà deux semaines de compétions dans les jambes. Quoiqu’on ait quand même vu sa sœur Ivona assez en forme, alors qu’on était plutôt habitué à voir l’inverse. Le fait est qu’à l’issue de ce premier trimestre de compétition, Paulina n’apparait toujours pas dans le classement général… Quant à elle, Monika est 49ème au classement général, « sauvée » pour le moment par son tir, resté stable (86.7%).
2/ Denise Herrmann
Incontestablement la plus rapide la saison passée, Denise a perdu de sa superbe sur les skis. Sa méforme actuelle lui ferait perdre l’équivalent de 30 secondes sur un 7.5 km (par rapport à la saison passée). Cependant, attention au retour de Denise en 2021, car elle avait connu une méforme sur le premier trimestre de la saison 2019/2020, mais de manière tout de même moins marquée. Côté tir, on pourra se satisfaire d’une progression lui permettant d’atteindre les 83.6%, bien que celle-ci ne compense pas sa méforme.
3/ Lisa Vittozzi
Qu’elle est loin cette magnifique saison 2018/2019. Déjà amoindrie la saison passée, il est à noter que Lisa semble avoir encore régressé sur les skis. Sortie du top 20 des meilleures skieuses en 2019/2020, la voilà maintenant sortie du top 30. Elle a semblé, tout de même, retrouver une certaine forme sur les deux étapes d’Hochfilzen même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire. Le tir aussi revient lentement (82.1% avec un +2% de différentiel par rapport à 2019/2020), mais là encore, on est loin des 87.9% d’il y a deux ans.
Les autres cas intéressants
Anaïs Chevalier
Anaïs est revenue plus en forme que jamais, avec la 3ème meilleure progression en ski (par rapport à 2018/2019), qui lui a permis d’impressionner tout le monde en ouverture de saison, au moment où son tir répondait encore présent. Malheureusement, cela n’a pas duré et depuis la poursuite de Kontiolahti, Anaïs est en délicatesse avec son tir. Elle compte désormais un déficit de 10% de précision par rapport à la saison 2018/2019, pour pointer à 77.1%. Une baisse de précision qui semble pour le moment bien compensée par sa progression à ski. Il ne manque plus qu’à retrouver la mire.
Justine Braisaz, Julia Simon et Anaïs Bescond
Même constat pour les trois Françaises. Elles ont été moins tranchantes sur les skis tout en notant une progression au tir (environ +5% pour les JuJu, encore 5% la saison prochaine et on sera bon pour les JO ). Globalement, l’addition des deux composantes montre une progression quasi nulle pour ces trois-là (c’est toujours mieux qu’une régression !). Je ferai donc ici référence à mon commentaire sur le tableau du classement général. Pas vraiment de régression, mais derrière ça pousse et ça passe devant au classement.
Dorothea Wierer
Personne n’en doutait, Doro glisse moins bien et perd l’équivalent de 18 secondes à ski sur un sprint de 7.5 km (par rapport à la saison dernière). Elle parvient tout de même à se maintenir à niveau (à Hochfilzen du moins) grâce à son arme principale : le tir. Plus que jamais excellente dans l’exercice, avec un très bon 91.4 % meilleur pourcentage en carrière, elle est actuellement condamnée à conserver cette qualité de tir pour réussir de belles perfs.
Marte Olsbu Roeiseland et Tiril Eckhoff
Les deux Norvégiennes ont progressé au tir, tout en notant une légère régression sur les skis. Pas de quoi les inquiéter cependant, car même diminué, leur niveau à ski reste énorme et leur garantie une belle régularité dans les résultats si elles continuent à tirer comme elles l’ont fait. A noter que les stats de Tiril Eckhoff portent les stigmates des deux courses d’ouverture complètement manquées et qu’on a, depuis lors, une Tiril de feu (meilleur ratio pts/course, de 47.5, devant Roeiseland). De son côté, Marte est ultra régulière à l’instar de son homologue masculin : elle n’est pas sortie du top 7, hormis sur l’individuel d’ouverture.
Hommes
Classement général
L’évolution du classement général, avec tous les athlètes du top 15 final de la saison dernière et du top 15 actuel :
J’ai retiré Martin, lui aussi parti en retraite.
Avant même d’étudier les évolutions, on se rend compte qu’il y a moins de « turnover » que chez les femmes. Ici, seulement 4 athlètes sont sortis du top 15 (marqués en rouge vif sauf Loginov). Ceux-ci ont perdu leur place, notamment du fait de :
- L’explosion de Samuelsson, Ponsiluoma et Laegreid.
- Le retour au haut niveau d’Erik Lesser.
Graphiques d’évolution des athlètes
Pour l'étude détaillée, voir lien ci-dessous, sinon voir plus bas pour les graphiques de résumé :
https://zupimages.net/up/21/01/59al.png
Les tops
1/ Sturla Holm Laegreid
Avec déjà 3 victoires, Sturla est la star montante du biathlon masculin. L’analyse de l’évolution de Sturla est pourtant complètement en trompe l’œil de ses performances réelles. Auteur d’une fin de saison d’exception en 2019/2020, il terminait avec un pourcentage au tir irréel de 98.3%. Actuellement à 94.3%, il a donc perdu 4 points de pourcentage. Eh oui, on finit toujours par redescendre sur terre… Blague à part, Sturla est donc annoté en régression au tir, alors qu’il est toujours exceptionnel de précision et qu’on voit mal comment il va pouvoir tenir une telle cadence. Il « paye » là la quantité plus fournie de données à exploiter (comparé à ses 4 courses de fin de saison dernière). En plus de ce talent de tireur né, il s’adjuge la 4ème meilleure progression en ski pour se placer autour de la 10ème place des meilleurs skieurs. Le tout en seulement 15 courses. Si on peut douter qu’il puisse accrocher le général tant Johannes Boe parait solide, se placer en premier contender dès sa première saison complète en CdM, c’est très fort !
2/ Martin Ponsiluoma et Sebastian Samuelsson
Les deux leaders suédois constituent les deux meilleures progressions de ce début de saison. Tous les deux relégués au-delà du 25ème rang du général la saison dernière, ils ont tous deux intégrés le top 10 à l’issue de ce premier trimestre. A présent dans le top 5 des meilleurs skieurs, ils progressent aussi au tir. Si Martin est toujours limite avec 81.4% de réussite, Seb est devenu très solide et s’approche des 90% (89.3% précisément). Ces deux-là savent en tout cas parfaitement se relayer pour tenir tête à la Norvège et la France.
3/ Erik Lesser
Il nous avait laissé avec une saison 2019/2020 décevante et une relégation en IBU Cup, il est revenu dans la meilleure forme de sa carrière, en ski (-2.4%) et en tir (87.9%). Avec en point d’orgue ce podium sur l’individuel d’ouverture, il est venu faire oublier cette saison noire et a déjà participé à 3 courses de plus que la saison dernière. Attention cependant à des résultats en baisse sur la dernière semaine d’Hochfilzen.
4/ Jakov Fak
Retour au top très impressionnant de Jakov Fak, qui affiche son meilleur pourcentage au tir en carrière (92.1%) et une forme à ski comme il ne l’avait plus depuis longtemps (2015/2016). Tout juste assez pour réintégrer le top 10 du général.
Les flops
1/ Simon Desthieux
On se disait que la victoire finirait par venir pour Simon, tant il est passé si proche de nombreuses fois. Malheureusement, cela semble être pour l’instant compromis car Simon est fortement rentré dans le rang. Top 3 des meilleurs skieurs en 2018/2019, Simon navigue aujourd’hui autour des 20ème temps de ski. Il a, en plus de ça, perdu 3% au tir, le plaçant à 83.6%. Insuffisant pour espérer jouer quelque chose de grand quand le ski n’est plus là.
2/ Johannes Kühn
L’actualité parle d’elle-même, sorti du circuit CdM, Johannes n’a pas affiché le niveau escompté après sa bonne saison 2019/2020. Il était alors top 5 des meilleurs skieurs, et ne comptait d’ailleurs que sur cet aspect pour contrecarrer son faible 78.2% au tir. Après ce premier trimestre de compétition, il est à 80% au tir mais est surtout sortie du top 20 des meilleurs skieurs, loin des standards attendus dans une top team.
3/ Alexander Loginov
Ses choix sont critiqués, et il y a apparemment de quoi, tant sa méthode semble ne pas fonctionner. Miraculeux champion du monde en titre du sprint, il est pour l’instant loin de ce niveau, avec seulement deux 10ème place en meilleurs résultats. Dans le top 5 des meilleurs skieurs en 2018/2019, il est sorti du top 10 depuis la saison dernière, et ne montre pas de réel signe d’amélioration sur ce premier trimestre. Il est également retombé à 85% de précision, pourcentage qu’il affichait il y a deux saisons, sauf qu’aujourd’hui, il n’a plus le ski pour compenser.
Les autres cas intéressants
Johannes Dale
A chaque début de saison, Johannes revient toujours plus rapide que la précédente. Il est ainsi devenu le 2ème meilleur skieur, derrière son homonyme. En parallèle, une légère progression au tir (87.1%) lui a permis d’enfin monter sur la plus haute marche du podium mais surtout d’intégrer le top 5 du général.
Quentin Fillon Maillet
Moins en forme sur les skis, Quentin peut remercier sa qualité de tir (92.1% meilleur pourcentage en carrière). Celle-ci ne permet pourtant pas de compenser totalement sa perte de vitesse. Le rapprochement avec Dorothea Wierer est flagrant. Comme elle, Quentin ne peut actuellement pas se permettre de se relâcher au tir s’il veut performer.
Johannes Thingnes Boe
Moins de marge sur les skis, mais Johannes est toujours le plus rapide. Il a perdu un peu de précision derrière la carabine mais affiche tout de même un très bon 88%. Une combinaison forcément moins gagnante qu’auparavant, mais qui lui assure une régularité sans faille au fil des courses (une seule fois en dehors du top 4).
Comparaison Hommes Femmes
Enfin, dernière chose intéressante à comparer, les graphiques de progression hommes et femmes à la même échelle :
La compacité de l’évolution des hommes par rapport aux femmes est frappante. Ceci permet notamment d’expliquer l’observation faite lors de l’étude des classements généraux, lorsque je disais qu’il y avait moins de « turnover » côté hommes. Cette comparaison met aussi en lumière l’ovni Alimbekava, qui déséquilibre totalement l’échelle des graphiques tant sa progression est a des années lumières de tous les autres (Fialkova également, sauf que l’analyse pour celle-ci est moins fiable du fait du peu de données).
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Merci Aqua pour ce gros travail et cette analyse.
C'est intéressant de voir plus ou moins la même tendance chez des Français et des Allemands qui ont plutôt "régressé" en ski alors qu'ils sont réputés pour être parmi les plus rapides (Justine, Julia, Quentin, Doll, Kuehn, Herrmann) mais qui ont progressé au tir, le tout se traduisant par des résultats d'ensemble moins bons.
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c'est vrais que le bilan actuel des allemands n'est pas bon et heureusement que il y a Peiffer ! Preuss avec Denise Hermann ont fait des belles choses mais on était habitué a BIEN mieux coté DSV .........au masculin comme au féminin on voit pas la relève .........peut être Hettich
Dernière modification par ilcanzese (05-01-2021 17:50:54)
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c'est vrais que le bilan actuel des allemands n'est pas bon et heureusement que il y a Peiffer ! Preuss avec Denise Hermann ont fait des belles choses mais on était habitué a BIEN mieux coté DSV .........au masculin comme au féminin on voit pas la relève .........peut être Hettich
Dépend de ce qu'on entend par relève ... vu l'historique et les attentes de l'autre côté du Rhin j'ai du mal à voir Hettich comme une relève à Dahlmeier ou Neuner
Elle est actuellement 23ème du général malgré un 92% au tir, il va lui falloir une vraie progression en vitesse pour espérer jouer des podiums et plus, vous me direz ça arrive ...
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c'était la raison de mon émoticon "dubitatif" ........ en effet c'est la meilleure tireuse de ce début de saison mais son meilleur résultat est la 10° place dans la mass ........un peu "maigre" par rapport a Neuner & co et les progrès dans le ski ne sont pas "escomptés"
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Hettich a même regressé par rapport à l'année dernière sur les skis, donc elle a forcément une marge de progression. Mais elle ne jouera jamais le gros globe.
Preuss si elle ne tombe pas malade et si elle continue sur son niveau de cette année peut jouer devant de façon régulière.
Sinon l'espoir viendra de la génération suivante (Rietsmuller, Fruewirt), mais il faut leur laisser de la place... Le retour de l'ibu cup va leur faire du bien.
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Hettich a même regressé par rapport à l'année dernière sur les skis, donc elle a forcément une marge de progression. Mais elle ne jouera jamais le gros globe.
En vrai rien n'est sûr ... rien ne prédestinait l'actuelle leader du général à occuper ce poste. A l'âge d'Hettich (saison 2014-2015, même si Olsbu est née en décembre et Hettich en juin), son meilleur résultat est une 16ème place, et 23ème en sprint, elle a un tir médiocre et une vitesse inférieure à celle d'Hettich aujourd'hui. Son explosion se situe seulement la saison suivante, et encore, surtout sur la fin de saison et les mondiaux à domicile.
On a donc des exemples qui montrent qu'il faut être prudent dans les prédictions, même si cela reste assez rare.
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C'est vrai que je suis un peu trop catégorique, Olsbu est un bon exemple de quelqu'un de "moyen" en étant jeune et qui a progressé de façon régulière en gagnant 1% par an pour être à 29/30 ans parmis les meilleures. Il y en a assez peu mais il reste de l'espoir pour Janina.
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C'est vrai que je suis un peu trop catégorique, Olsbu est un bon exemple de quelqu'un de "moyen" en étant jeune et qui a progressé de façon régulière en gagnant 1% par an pour être à 29/30 ans parmis les meilleures. Il y en a assez peu mais il reste de l'espoir pour Janina.
Je dirais plutôt qu'elle a progressé régulièrement après avoir eu un gros pic en 2016. D'après le site ukrainien elle passe de 11 à 4.5 (s/km) entre 2015 et 2016, bien que son tir se soit amélioré graduellement.
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axlb a écrit :C'est vrai que je suis un peu trop catégorique, Olsbu est un bon exemple de quelqu'un de "moyen" en étant jeune et qui a progressé de façon régulière en gagnant 1% par an pour être à 29/30 ans parmis les meilleures. Il y en a assez peu mais il reste de l'espoir pour Janina.
Je dirais plutôt qu'elle a progressé régulièrement après avoir eu un gros pic en 2016. D'après le site ukrainien elle passe de 11 à 4.5 (s/km) entre 2015 et 2016, bien que son tir se soit amélioré graduellement.
Je me suis basé sur ces données. La progression est assez linéaire au global mais sa saison 15/16 est impossible à analyser car elle alterne le -4/5 et le -1/2 sans jamais être entre les 2.
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J'arrive en retard mais je viens de lire le post d'Aqua. Gros travail et analyse vraiment intéressante, oui.
Since 2014-2015.
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Effectivement, quel boulot monumental ! Le mieux, c'est que les courses du week-end s'inscrivent dans la continuité de ces statistiques.
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Le mieux, c'est que les courses du week-end s'inscrivent dans la continuité de ces statistiques.
Dans l'ensemble, c'est vrai qu'on a eu des résultats en accord avec le constat du mois de décembre. Ça m'a surtout marqué sur le sprint féminin. Mais ça n'est pas pour autant une vérité pour tout le monde, preuve en est avec Hojnisz et Desthieux que j'avais mis dans les flops et qui se sont réveillés sur les deux courses du week-end.
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La situation compliquée des Slovaques depuis le départ de Kuzmina. Tout repose désormais sur les soeurs Fialkova, mais l'effet covid (elles l'ont eu en novembre) est bien réel, c'est la dégringolade
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Ce qui est encourageant pour nos petits français, c'est que J.T Boe est en orange dans le tableau : il stagne
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Stagner au top, un problème de riche
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Après le festival Jacquelin sur la poursuite des mondiaux, j'essaye un peu de comparer sa performance à d'autres tirs (très) rapides. Ce n'est pas la première fois que je vois un tir en 17sec (même si c'est très rare), dans ces conditions (en tête, championnats du monde...) ça l'est.
J'avais en mémoire la poursuite féminine de Pokljuka en 2018 (première étape de la coupe du monde 2018/2019) où les résultats en tir avaient été très bons (7 20/20 dans les 10 premières et 19/20 pour les 3 autres membres du top 10). Avec des conditions météo très favorables, et l'approche du stade de tir de Pokljuka est surement propice à ce genre de performances.
Sur cette course, Anna Weidel (11e avec 19/20) tire en 1min23, Doro (20/20, 2e) en 1min27 et Lena Haecki (13e 18/20) en 1min 28.
J'ai retrouvé la poursuite de Ruhpolding de 2019, avec le tir de Jules Burnotte en 1min 25 mais 15/20.
Idem au Grand Bornand en 2019, Lapshin (qui tire très vite) tire en 1min 19 (17/20), Klemen Bauer en 1min22 (17/20) et Dovzan en 1min23 (16/20) et Pidruchnyi en 1min24 (15/20).
J'ai regardé assez rapidement, je n'ai pas eu le temps d'éplucher toutes les stats du datacenter. Peut être que certains d'entre vous ont en tête des tirs "Jacquelin-esque" ?
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