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Rien de plus qu'une petite synthèse sur le dopage dans le lien suivant:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ … age_44284/
Remarque:
Etonnant que les cas de dopage dans le nordique se font rares ces derniers temps. Et, ce que personnellement je constate c'est à quel point les athlètes tombent facilement malade -mais aussi à quel vitesse ils sont de nouveaux performants-
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Maintenant que les coureurs cyclistes se mettent à table les uns aprés les autres, on se rend mieux compte de l'impasse dans laquelle est plongée la lutte anti-dopage, au moins dans le secteur traditionnel des contrôles . Son efficacité est proche du néant..
Rabobank, dopage collectif, Festina, dopage collectif, USPostal, dopage collectif, Once, dopage collectif, Kelme, dopage collectif, T-Mobile, dopage collectif, Lampre, dopage collectif . Le nom des produits ?? Toujours les mêmes: EPO, transfusions, corticoides, insuline, hormones de croissance, anabolisants. Ca fait rêver, non ??
Concernant les maladies et les retours de forme, c'est vrai qu'on voit des choses stupéfiantes, même en Nordique. La récupération express de Cyboergen l'an dernier, aprés son "coup de fatigue" des Norvège, le retour du boulard Northug aprés son voyage aux iles canaries, destination considérée comme le nouvel Eldorado du dopage. Il y avait Vienne, qu'un journaliste trés informé surnommait " Ville de la Valse et des transfusions sanguines", il y a aussi Saint-Moritz, chère au bon Dr Ferrari, et voici maintenant les Canaries, ou beaucoup de sportifs d'endurance viennent se refaire un peu d'oxygène.
Le volcan de Teide, notamment, est trés prisé. L'altitude, parait-il. En réalité, Eufemiano Fuentes y aurait carrément organisé des programmes d'organisation de dopage ( trés chers payés, et que seule une petite élite peut se permettre ), et un mec comme Bradley Wiggins, serait, dit-on, plus souvent dans le secteur que dans son Angleterre natale..
Ceci dit, ce fameux passeport biologique a peut-être limité les abus. De toute façon, l'AMA l'a clairement laissé entendre: "On fait ce qu'on peut, mais on peut peu". Il faut une volonté politique internationale, avec création d'une vraie police anti-dopage, si le sport-spectacle veut éradiquer ce fléau.
En attendant, on ne peut que regarder certaines perfs, dans tous les sports (même en Biathlon ), avec pas mal de scepticisme et en se gardant bien de trop s'enflammer. Toujours impossible de savoir si les résultats correspondent aux réels mérites des uns et des autres, même si, en regardant bien, on peut essayer de deviner qui sont les VRAIS vainqueurs..
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Dans la discipline du fond, c'est impressionnant le nbre d'athlètes qui disent avoir le rhume/la grippe voire des problèmes respiratoires, et qui 2 semaines plus tard reprennent au même niveau. Quand on sait à quel point le haut niveau exige d'être affûté.
Au biathlon l'an dernier au moment des Mondiaux, Pichler avait dénoncé le fait que l'organisation anti-dopage ne procède pas à des tests hormones de croissance pour les Mondiaux.
Je viens de retrouver l'article:
En gros, "je trouve laxiste que l'IBU ne teste pas aux hormones de croissance, lorsque l'on pense aux cas des années précédentes on se dit que la plupart du temps les hormones de croissance étaient utilisées" -je pense qu'il fait référence aux cas russes Ishmouratova, Akhatova et ... le nom du gars m'a échappé, d'autres ?? ...
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Non, concernant les Russes, il ne s'agissait pas d'hormone de croissance mais d'EPO, et les athlètes concernés étaient Akhatova, Iarochenko et Iourieva. C'était en janvier-février 2009.
Je suis même pas sûr qu'un athlète ait déjà été contrôlé positif à l'hormone de croissance. Comme l'expliquent souvent les contrôleurs, détecter l'hormone de croissance, les autotransfusions et les micro-dosages d'EPO, ça revient à chercher une aiguille dans une meule de foin...L'hématologue Gérard Dine allait plus loin, en affirmant que les contrôles actuels étaient en mesure de confondre à peu prés 1°/° des tricheurs. On dira que c'est mieux que 0°/°, mais difficile de s'étonner d'assister à des affaires du style Armstrong, Rasmussen, Balco, Padoue, Humanplasma, Puerto and co..
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Non, concernant les Russes, il ne s'agissait pas d'hormone de croissance mais d'EPO, et les athlètes concernés étaient Akhatova, Iarochenko et Iourieva. C'était en janvier-février 2009.
Exact, c'était de l'EPO. J'ai oublié un mot dans la traduction de Pichler. Il dit "[...] la plupart du temps les hormones de croissance étaient également utilisées" -sous-entendu à côté de l'EPO-
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Pour ceux qui lisent l'anglais, un article sur les accusations de dopages émises à l'encontre de Bjoern Daehli :
http://www.newsinenglish.no/2013/02/28/ … ing-storm/
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L’ancien meneur de jeu du FC Barcelone et du Portugal, Deco, a été déclaré positif à un diurétique (le furosemide) suite à un contrôle effectué le 30 mars dernier après le match de championnat brésilien ayant opposé son équipe de Fluminense à Boavista. Le club ne fera aucun commentaire avant le résultat de l'analyse de l’échantillon B, qui sera réalisé vendredi. L’avocat du joueur a quant à lui indiqué que la positivité était due à la prise de vitamines contaminées. ( )
Dernière modification par ilcanzese (01-05-2013 13:44:31)
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Ci-dessous, deux liens qui me semblent très intéressants concernant la lutte contre le dopage.
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Les stéroides n'étaient pas utilisés seulement dans les sports de force pure, loin de là. D'ailleurs, lors des Mondiaux de Rupolding 2012, Wolfgang Pichler s'était plaint auprés de l'IBU de l'absence de contrôles anti-stéroïdiens.
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Un ancien employé de l'Agence anti-dopage norvégienne, le dénommé Mads Drange, a mis les pieds dans le plat en écrivant un livre ou il évoque sa grande déception par rapport aux contrôles anti-dopage dans les milieux du Biathlon et du Ski de Fond. Extraits lus sur le site de NRK:
" Dans le Biathlon et le Fond, le risque d'être positif est très faible parce-que les contrôles portent très peu sur les produits que les athlètes utilisent..Les agences nationales sont restées aux années 90, elles n'ont pas les moyens de contrôler le dopage moderne..En Norvège, la loi civile autorisait la prise de stéroides anabolisants jusqu'en 2013 ( Bjoergen a du bien en profiter)...Pourquoi j'ai démissionné ?? Parce-que j'ai perdu la Foi. Je me suis assis pendant 6 ans avec le sentiment que tout était perdu..En 2012, sur un total de 1000 contrôles, seulement 81 d'entre eux portaient sur l'EPO et ses dérivés."
Ce signal d'alarme rejoint finalement celui de tous les spécialistes de l'anti-dopage, de Gérard Dine à Werner Franke en passant par Michel Audran ou JPierre de Mondenard. Quand on les écoute, c'est le même constat qui ressort à chaque fois, avec la même sentence finale:
" Pour être contrôlé positif, il faut vraiment être stupide ( ou au Moyen-Age du dopage, comme à l'Est)"
Devant ce constat affligeant, difficile de ne pas repenser au récent débat sur l'éventualité d'une puce électronique placée sous la peau des athlètes. On finira par avoir les 2 choix suivants:
1-Faire accepter au milieu sportif l'idée de la puce électronique, ce qui mettrait probablement fin au vieux problème du dopage
2-S'en tenir à la lutte actuelle, avec ses très fortes limites, et accepter qu'il y ait de très grandes chances que les résultats sportifs soient en partie dépendants de la qualité des produits dopants utilisés ( ou pas, chez quelques-uns) par les athlètes
Pour l'instant, on en reste à la 2è solution. On regarde le sport-spectacle, on vibre, mais avec de forts doutes et de nombreuses questions en arrière-pensée.
Dernière modification par Vicentuco (15-01-2014 18:44:50)
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C'est toujours le même problèmes dans pas mal de sport. Hormis le vélo ou l'athlétisme. Peu de sport mettent réellement les moyens humains et financièrement pour réduire au maximum le dopage dans le sport(éradiquer le dopage est impossible pour moi).
Je parle au niveau des agences international. Puisque au niveau national, certaines nations doivent surement mettre en place un systèmes de contrôles adapté au produit actuel. Je parle particulièrement pour la France.
Enfin j'espère que la FFS contrôle ses athlètes efficacement avec des moyens adaptés.
En lisant ça, j'ai l'impression de me retrouver en 1998 avec l'affaire Festina où ils fallait vraiment être "cons" pour être pris par la patrouille.
Sans parler de puce électronique. Il y aurait moyen de mettre en place le passeport biologique comme dans le cyclisme.
Dernière modification par Mika71 (15-01-2014 19:54:05)
Victoire Coupe du Monde
Pokljuka : 2014
Oslo-Holmenkollen : 2014
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Il y a le problème des "faux passeports"..Certains athlètes bien entourés maintiennent artificiellement un taux élevé qui bouge très peu, obtiennent des exceptions pour les stages en altitude, et peuvent se doper sans risque de se faire prendre. C'est un dopage très élitiste, mais très efficace. Pendant le Tour, un contrôleur était stupéfait par les analyses sanguines de Froome: " C'est trop linéaire, trop parfait pour être vrai. Ils ont un coup d'avance."
Impossible de retrouver des types qui passent de 38 à 62 d'hématocrite, mais les gros salaires ont encore un dopage d'avance. Il y a aussi le problème du dopage aux stéroides, très répandu. On parle de la future création de passeports stéroïdiens.
De toute façon, si les passeports ont un effet limitatif sur le dopage sanguin ( ce qui permet aux hématocrites naturels de revenir en jeu, notamment les Colombiens), ils n'ont pas éliminé le dopage sanguin. Mais pour le pratiquer, il faut pas mal de pognon et avoir un bon entourage, ça n'autorise plus les improvisations.
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Les laboratoires de mis en place des pratiques dopantes ont toujours eu, et auront toujours un coup d'avance. Il y a un nouveau EPO qui est sortie il y a un ou deux ans. Qui est en vente libre et dont les agences anti-dopage n'ont pas encore trouver le remède pour pouvoir trouver cette substances dans le corps des athlètes.
Evidemment que les plus malins vont ou ont déjà trouver des failles sur le passeport biologique. Et si tu peux donner un gros chèque à l'instance international pour gommer ton futur contrôle possible. C'est encore mieux.
Victoire Coupe du Monde
Pokljuka : 2014
Oslo-Holmenkollen : 2014
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Petite précision importante: Drange a créé un certain émoi, en Norvège, en avouant qu'en analysant certains flacons qu'il avait eu devant les yeux, il ne voyait pas d'autres possibilités que l'utilisation de transfusions sanguines.
Evidemment, la question qui revenait dans les esprits était la suivante: QUI ?? Bjoerndalen a répondu violemment en disant que Mads Drange voulait juste se faire de l'argent, Eldar Roenning a regretté que cette affaire portait la suspicion sur toute une nation, et Marit Bjoergen s'est montrée philosophe en faisant la déclaration suivante: " Devant les meilleures performances, la suspicion de dopage est forcément forte et inévitable."
En tout cas, Mads Drange semble confirmer que les transfusions sanguines ont réellement supplanté les cures d'EPO, lors de la dernière décennie. Mais le résultat est le même: une suroxygénation et une nette amélioration des performances.
En cyclisme, depuis quelques années, le passeport sanguin a limité et nivelé l'importance des transfusions, même chez les "faux passeports". Est-ce la même chose dans le Nordique ?? J'en sais rien.
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Toujours intéressantes les informations que tu apportes sur ce fil, Vicentuco... tout comme celles que tu apportes sur le biathlon russe d'ailleurs ! Par contre, tu pourrais mentionner les sources sur lesquelles tu t'appuies ? Ca permettrait à ceux qui veulent creuser la question de satisfaire leur curiosité
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Toujours intéressantes les informations que tu apportes sur ce fil, Vicentuco... tout comme celles que tu apportes sur le biathlon russe d'ailleurs ! Par contre, tu pourrais mentionner les sources sur lesquelles tu t'appuies ? Ca permettrait à ceux qui veulent creuser la question de satisfaire leur curiosité
Le mieux, c'est que tu ailles sur Google.nor, et tu tapes Mads Drange. Sinon, c'était sur le site de la NRK, en Une, il y a quelques jours.
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C'est toujours le même problèmes dans pas mal de sport. Hormis le vélo ou l'athlétisme. Peu de sport mettent réellement les moyens humains et financièrement pour réduire au maximum le dopage dans le sport(éradiquer le dopage est impossible pour moi).
Je parle au niveau des agences international. Puisque au niveau national, certaines nations doivent surement mettre en place un systèmes de contrôles adapté au produit actuel. Je parle particulièrement pour la France.
Enfin j'espère que la FFS contrôle ses athlètes efficacement avec des moyens adaptés.En lisant ça, j'ai l'impression de me retrouver en 1998 avec l'affaire Festina où ils fallait vraiment être "cons" pour être pris par la patrouille.
Sans parler de puce électronique. Il y aurait moyen de mettre en place le passeport biologique comme dans le cyclisme.
Sur le site nettavisen.no, Drange critique lusieurs présidents de Fédé internationales pour avoir laissé filer le dopage, à partir des années 90. Ses cibles se nomment Hein Verbruggen (vélo), Marc Hodler(ski), Ottavio Cinquanta (patinage), Anders Besseberg ( Biathlon) et Primo Nebolio ( athlé).
Mais par contre, il salue les efforts réalisés par l'UCI, ces dernières années. Pour lui, comme tu le dis, le cyclisme est devenu le sport qui fait le plus d'efforts dans la lutte anti-dopage. Le vélo est passé du statut de mouton noir à celui d'exemple, et les efforts récents de Cookson confirment cette tendance.
Drange confirme aussi ce que les spécialistes anti-dopage disent depuis 3 ou 4 ans: le sport est passé d'un dopage de masse à un dopage aristocratique. Sans argent, sans aides puissantes derrière, plus la peine de jouer, c'est devenu trop risqué.
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Perikles Simon, chercheur en biologie moléculaire et spécialiste du dopage, estime que 60 % des sportifs présents à Sotchi auront eu recours au dopage. Il faisait déjà la même estimation pour les JO de Londres.
En outre, Simon porte un regard circonspect sur la courbe de forme des athlètes allemands en sports d'endurance (biathlon, patinage de vitesse ou combiné nordique), ceux-là ayant fait parler d'eux dans les différentes coupes du monde durant les dernières semaines avant le début des JO d'hiver : "Je ne veux condamner personne à tort, mais une telle montée en puissance contredit en fait la science de l'entraînement ou encore la pratique sportive chez les jeunes de haut-niveau et l'élite junior." Ceux-là, n'étant pas encore des sportifs aboutis, ne montrent pas de tels bonds de performance. Simon conclut de manière explosive : "c'est comme si les professionnels (comprendre, les athlètes de l'équipe A) avaient feint dans les premières compétions quelques faiblesses."
Michael Vesper, à la tête de la délégation allemande partant pour Sotchi, a véhément décrié les propos de Simon.
Source : http://www.mz-web.de/sport/-doping-expe … 94044.html
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Difficile de savoir si cet expert dit vrai, mais on se doute bien que le dopage ne se limite pas aux frontières russes... ou allemandes d'ailleurs. Ensuite, je me demande bien comment il peut parler de bonds de performance alors que les sportifs n'arrivent pas forcément avec le même état de forme sur les différences compétitions. On fait parfois du travail intensif durant les semaines précédentes, quitte à perdre de la performance sur les épreuves à venir, pour se donner plus de chances pour la suite. Autrement dit, ce qui peut être compris comme un bond de performance est peut-être davantage à interpréter parfois comme une moindre fatigue.
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