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Enfin une déclaration d'un dirigeant français du biathlon. On l'attendais depuis longtemps, malheureusement elle n'a pas été initiée par notre site (pourquoi?), vous pouvez donc en prendre connaissance sur SKI NORDIQUE.COM de ce jour.
Voila un monsieur que j'admire parce qu'il n'utilise jamais la langue de bois et qu'il tire, en l'occurrence, une vraie sonnette d'alarme sur la formation des jeunes et qui explique en partie les résultats en demi-teinte que nous connaissons en ce moment.
Il est en train de dire, pour être bref que si les mentalité et la méthode de formation ne sont pas sérieusement revue, nous ne lutterons pas longtemps sur le devant de la scène biathlon.
Voilà un débat passionnant qui devrait faire réagir sur ce forum tous les fanas du biathlon
qui sont attachés à ces débats de fond qui conditionnent l'avenir du biathlon français,
ALORS RE-A-GI-SSEZ!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Biathlon un jour, passion toujours.
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ski-nordique.net merci !
l'article est effectivement très interessant mais il faut saluer Gillou qui a trouvé en premier ce texte sur le net.
il est certain que l'avis de C.Dumont est éloquent et ne m'étonne guère .
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Rendons à César ce qui appartient à... Aline, c'est elle qui l'a trouvé
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Elle a été peu discutée, cette intervention de Chr. Dumont... peut-être parce que sa teneur incitait assez peu à l'optimisme ?...
Quand il dit "Un biathlète, ou un fondeur, se construit physiquement entre 15 et 18 ans, c'est là qu'il faut travailler les bases, c'est à cet âge que l'on construit les fondations d'un grand champion [...] Est ce que le temps dédié au sport dans l'éducation est suffisant ?" c'est le constat du spécialiste que je n'ai pas à contredire.
Maintenant, si on en vient à dire qu'une des missions de la scolarité (quasi-)obligatoire (vu que partir sans bac aujourd'hui est un tel handicap) est de conditionner dès l'âge de 15 ans les gladiateurs du sport-spectacle, alors je dis stop...
J'avais vu un reportage sur un clinique de réhabilitation pour sportifs (vers Biarritz ? je ne sais plus trop...), c'était effrayant... Voilà des gens qui avaient hypothéqué plus ou moins gravement leur santé dès avant 30 ans et qui avaient comme seule perspective de vie de revenir à leur niveau antérieur, dans l'espoir d'une gloire bien incertaine...
On se prenait à penser que c'étaient moins les corps que les esprits qu'il fallait remettre d'aplomb, et qu'on était bien loin du mens sana in corpore sano cher aux Anciens et à de Coubertin. Il y avait au départ une belle idée, hélas de plus en plus pervertie et récupérée (commerce, nationalisme de très bas étage), et il n'est pas besoin de remonter à Berlin 36 pour s'en convaincre.
Je souhaite bonne chance à ceux et celles qui sont là-dedans, mais décidément, il y a plus noble aspiration que de conformer ou de devenir soi-même un Icare hypertestostéroné qui prête sa personne (ou qui la sacrifie carrément, cf. le syndrome des anciens footballeurs italiens) à cette mythologie de pauvres...
Dernière modification par Samuel P&F (16-02-2009 23:54:40)
Mens sana in corpore sano
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Une déclaration pareil a ce moment précis c'est a peu près aussi intelligent que celle de domenech apres la finale perdu en 2006 ....
Mes chouchous étrangers ***Tarjei Boe ~ Kaisa-Leena Mäkäräinen ~ Rosanna Crawford ~ Nathan Smith ~ Valj Semerenko ~ Tim Burke ~ Nadezhda Skardino ~ Lena Häcki ~ Sveta Sleptsova***
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''...une vraie sonnette d'alarme sur la formation des jeunes''
Les coaches de clubs et de comités font globalement bien leur travail, les athlètes qui font de bons résultats entrent dans le cadre fédéral, alors à quel niveau se trouve le problème de la formation des jeunes ?
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Les coaches de clubs et de comités font globalement bien leur travail, les athlètes qui font de bons résultats entrent dans le cadre fédéral
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D'accord pour souligner le superbe travail des entraîneurs de clubs et comités !
Ce sont eux qui amènent la "matière première" à la Fédération, et ils sont rarement mis à l'honneur.
Je trouve la déclaration de C. Dumont désobligeante à leur égard
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