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Vieux topic mais je trouve intéressant de le remonter aujourd'hui
87 ans qu'un couple français n'avait pas gagné d'or aux championnats d'Europe, quelle perf.
Pourtant derrière le succès de James/Ciprès et Papadakis/Cizeron se cache un gros problème derrière la fédération française : pourquoi tous nos meilleurs éléments s'entrainent ils tous à l'étranger ? James/Ciprès, Meité et Aymoz s'entrainent en Floride, Papadakis/Cizeron et Lauriault/Le Gac s'entrainent à Montreal, Lecavelier jusqu'à cet automne s'entraimait aux USA puis est partie en suisse mais a connu ensuite la perte de son coach donc est sur Paris pour le moment mais ça reste très momentané. Et dans les danseurs à fort potentiels, Galyaveva/Thauron s'entrainent à MoscouIl y a qu'Hamon/Strekalin, Serna et Siao Him Fa qui s'entrainent en France. Chose à souligner : les 3 sont à un stade de juniors passant seniors... Hamon a 17 ans et Siao Him Fa aura 18 ans dans quelques jours.
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On avait déjà eu la fuite des coachs/chorégraphes (même si ça a tendance à évoluer parfois dans le bon sens, le retour de Bourzat sur Paris peut être un plus avec dans deux autres clubs, les anciens patineurs qui entrainent)
Salut ! Très bonne question. Je pense que le problème est multiple. D'une part, il est clair que les infrastructures en France ne sont pas à la hauteur des attentes des patineurs de haut niveau. Les patinoires manquent parfois de modernité, et il y a un manque cruel de coachs spécialisés capables de rivaliser avec ceux qu'on trouve en Amérique du Nord. Ce n'est pas pour rien que beaucoup préfèrent s'entraîner à Montréal ou en Floride.
Depuis l'année dernière, j'ai décidé de cesser de perdre mes soirées à farter mes skis et ceux de ma famille... Trop long, trop couteux, trop ch...t, surtout lorsque je me rendais compte que j'avais fait le mauvais choix de fart une fois sur les pistes...
J'ai entendu parler d'un certain Monsieur Kuzmin, un russe exilé en Suède. La légende dit que sa femme a remporté une course avec des skis préparés par son mari sans fart.
La préparation consiste à aplanir la surface de la semelle à l'aide d'un racloir et de faire un brossage léger de la semelle. Il ne faut pas avoir peur de retirer de la matière (j'en connais qui risquent de tomber dans les pommes!).
Un peu sceptique au départ, j'ai décidé de faire un essai sur mes vieux Xium après commande dudit racloir. Ces skis devenaient blancs après de courtes sorties malgré les fréquents nettoyages et la quantité de fart appliquées régulièrement. Résultat: Pour un amateur de ski loisir, ça marche! Plus besoin de fart! finis le fer, la corvée des multiples brossages, j'obtiens une glisse comparable à mes meilleurs jours (je ne suis pas une bête non plus...) et mes séances sont rallongées par l'efficacité de la glisse.
Un petit lien:
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Bon ski!
Salut! J'ai testé la méthode de Kuzmin l'hiver dernier, et pour être honnête, j'étais aussi sceptique au début. Mais après quelques sorties, j'ai été agréablement surpris par la glisse. C’est vrai que pour les amateurs comme nous, cela fonctionne très bien. Par contre, je me demande si cela pourrait vraiment remplacer le fartage pour les skieurs plus expérimentés ou en compétition.
Salut à tous, amoureux du noble sport qu'est le biathlon.
Comme vous le savez tous, notre magnifique décennie touche à sa fin et il est désormais l'heure de rendre les comptes. Si cette décennie fut la plus fructueuse de l'histoire de notre sport pour nous autres, fan français, et que la première place de ce classement ne devrait pas beaucoup poser débat pour l'immense majorité d'entre vous, j'aimerais quand même vous proposez une sympathique discussion qui risque de vous replongez dans des souvenirs magiques qui vous ont fait vibrer et qui font partie de la magie de ce sport. Ainsi, j'aimerais que vous me donniez votre classement des 10 meilleurs biathlètes de la décennie et une toute petite argumentation pour m'expliquer vos choix.
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Pour ma part :10. Arnd PEIFFER (Allemagne) : Pas un coureur de général mais alors quel coureur ! Un gars dangereux sur tout, partout, comme l'attestent ses 10 victoires au compteur en coupe du monde. Un grand monsieur du biathlon d'hier et d'aujourd'hui. Et il ne faut pas oublier qu'en début de saison dernière, quand Martin avait disparu de tous les radars, il était la première opposition de Johannes. Arnd, c'est vraiment la valeur sûre de cette équipe d'Allemagne.
9. Andreas BIRNBACHER (Allemagne) : L'outsider parfait de cette première moitié de décennie. Un athlète qui restait dangereux à chaque course, même quand il traversait une mauvaise passe, capable de rebondir à tout moment. La tête de gondole d'une des plus belles armadas de l'histoire du biathlon. Malheureusement trop inconstant sur la durée.
8. Ole Einar BJOERNDALEN (Norvège) : Bien que sur le déclin dans sa décennie d'après règne, l'ami Ole reste encore détenteur d'un bon nombre de records du biathlon et nous aura fait vivre des instants d'une intensité rare. Certes, il a disparu des radars un moment, mais on n'enterre jamais une légende comme Ole et il a su rester une menace dans des coups d'une course pour continuer à faire vivre sa légende. Sa retraite restera comme le moment le plus triste de cette décennie. Merci pour tout, Ole Einar Bjoerndalen.
7. Dominik LANDERTINGER (Autriche) : Un véritable esthète du biathlon, une référence dans ce sport, un mec génial, qui a réussi à accrocher un podium du général en 2014 et à inquiéter Martin jusqu'au dernier tir dans cette magnifique poursuite des JO de Sotchi. Pas assez constant et régulier pour être un vrai coureur de général, il nous aura quand même fait vivre des émotions inoubliables.
6. Simon SCHEMPP (Allemagne) : Malheureusement trop inconstant pour vraiment pouvoir vraiment inquiéter au Classement Général de la Coupe du Monde; il aura quand même fait vivre quelques sueurs froides à Martin en 2015 avant de totalement s'écrouler en fin de saison. Celui qui s'était fait une vraie spécialité des Mass Start dans lesquelles il est toujours dangereux est probablement la cible préférée de Martin Fourcade, sa grande bête noire à tout jamais. La Mass Start de Pyeongchang est là pour le lui rappeler…
5. Tarjei BOE (Norvège, 1 gros Globe de Cristal) : L'autre grand perdant du règne de Fourcade. Si lui a su saisir sa chance pour remporter son premier et unique titre de champion du monde devant Svendsen en 2011, avant l'arrivée du mastodonte sur la première marche du podium, il faut dire qu'il n'a ensuite pas été gâté, tant par l'arrivée de Martin au pouvoir que par des difficultés au tir qui lui ont valu quelques années de décadence. Néanmoins, on préfère retenir du bonhomme ses médailles et ces podiums et surtout, son grand retour en force sur ce début de saison 2019-2020.
4. Anton SHIPULIN (Russie) : Clairement le plus gros looser de la décennie. 4 fois sur le podium de la Coupe du Monde sans jamais parvenir à la gagner, celui qui nous a fait vivre des batailles d'anthologie contre notre champion national aurait sans doute été beaucoup plus chanceux si ce dernier ne courait pas à la même époque que lui. Parce que entre nous, des batailles Svendsen-Shipulin pour le classement général de la Coupe du Monde, ça aurait quand même eu de la gueule et ça aurait été nettement plus indécis que le règne sans partage de Martin. Mais avec des si…
3. Johannes Thingnes BOE (Norvège, 1 gros Globe de Cristal, (et bientôt 2)) : Que vous l'aimiez ou non, force est de constater que ce gamin est un phénomène ! Entré sur le circuit de la Coupe du Monde en 2012, dans l'ombre d'un frère champion du monde, cette machine est déjà le quatrième plus grand vainqueur de l'histoire de la compétition à trois unités de notre Raphaël Poirée national. Impressionnant sur les skis, l'homme à la carabine dorée a tout pour se bâtir un règne aussi incroyable que ceux de ses illustres aînés, Ole et Martin. Et force est de constater qu'il nous éblouit chaque jour.
2. Emil Hegle SVENDSEN (Norvège, 1 gros Globe de Cristal) : Le plus grand rival du Number One, une légende incontestée, le cinquième plus grand vainqueur en Coupe du Monde de l'Histoire et le mec qui nous a fait vivre le plus grand moment de biathlon de la décennie avec cette victoire sur le fil face à Martin à la Mass Stars des JO de Sotchi en 2014 (parce que c'est quand même plus mythique que la victoire de ce fameux Martin à Pyeongyang, quoi qu'un sacré clin d'oeil du destin).
1. Martin FOURCADE (France, 7 gros Globes de Cristal) : Y'a-t-il vraiment besoin de détailler ? Tout simplement le meilleur de l'histoire de ce sport. Pour le reste, je vous renvoie à son palmarès.
Mentions honorables :
Erik LESSER (Allemagne)
Julian EBERHARD (Autriche)
Quentin FILLON-MAILLET (France)
Alexander LOGINOV (Russie)
Jakov FAK (Slovénie)On retrouve donc 4 Norvégiens, 3 Allemands, 1 Russe, 1 Autrichien et surtout 1 Français, dans ce top 10 qui dénote bien l'abondance des norvégiens, auteurs d'une décennie incomparable (10 des 30 podiums du général) mais dominé par la plus grande légende de ce sport, notre icône nationale. N'hésitez pas à envoyer vos Top 10 pour qu'on puisse en débattre et si vous le souhaitez, je ferais mon Top 10 féminin plus tard dans la semaine.
A vos claviers !
Salut! Je pense que tu as raison, les épreuves par équipe jouent un rôle important dans la carrière d'un biathlète. Prenons l'exemple de Simon Schempp, qui a souvent été un pilier pour l'Allemagne en relais. Mais d'un autre côté, pour établir un classement individuel, il faut surtout regarder les performances en solo, non?
1 victoire et 6 podiums pour Johannes cet hiver, comme en 2020-2021, mais 949 points, son plus gros score en 6 saisons, et une 3ème place finale, bien sûr sa meilleure position au général ! gamblingcrowns.com/fr
Johannes heeft dit seizoen echt zijn spel naar een hoger niveau getild. Zijn consistentie en veerkracht zijn opmerkelijk. Ik denk dat zijn verbeterde techniek en strategische aanpak op de baan een grote rol hebben gespeeld in zijn succes. Bovendien lijkt hij mentaal sterker dan ooit, wat hem helpt om onder druk te presteren. Ik verwacht dat hij deze lijn zal doortrekken en wellicht zelfs voor de top twee zal gaan in de komende seizoenen.
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